Il consiste à faire les connections électriques entre les moteurs d’aiguillage, les relais, la centrale DCC et l’alimentation des aiguillages.
Mais aussi les liaisons entre les cantons, les modules de détection, la centrale DCC et l’alimentation 5 volts.
Pour effectuer le cablage de façon confortable, J’ai positionné le chassis du réseau verticalement sur 2 tréteaux.
On peut ainsi être assis et faire face au dessous du réseau.
Pas besoin de se contorsionner sous le réseau pour faire des soudures périlleuses.

Avant de débuter, il faut définir les besoins en fils électriques et leur différentes sections.
J’ai commandé mes fils électriques au comptoir du cable.
Tous les fils sont en Fil électrique H05VK cuivre souple:
Le BUS DCC qui alimente les voies est en section de 1 mm² (0.32€ le m):
10 m en rouge
10 m en noir
Les fils des aiguillages sont en section 0,75 mm² (0.26€ le m):
10 m en violet Alimentation +18V
20 m en blanc bobine aiguillage droit
20 m en gris bobine aiguillage dévié
20 m en bleu Alimentation 18V masse
Les fils des cantons sont en section 0,5 mm² (0.22€ le m):
20 m en rouge feeder DCC
20 m en noir feeder DCC
10 m en orange Alimentation +5V
20 m en marron Alimentation 5V masse et coeur aiguillage
20 m en bleu signal détection
J’ai commencé par cabler les platines relais de commande d’aiguillages à la carte arduino MEGA.
Les platines sont opto-isolées électriquement de l’arduino.

Voici le schéma des platines relais:

Il faut enlever le jumper entre VCC et JD-VCC.
Connecter le +5V de l’arduino, mais ne pas connecter le GND arduino.
Connecter les 24 pins de commande de l’arduino (12 aiguillages, 24 bobines). Elles sont actives au niveau bas.
Connecter l’alimentation 5V séparée à JD-VCC et à GND.
J’ai ensuite cablé chaque aiguillage selon le schéma suivant:

J’ai du souder une diode aux bornes de chaque bobines pour éviter les parasites néfastes à la liaison USB entre le PC JMRI et la base station DCC++.
Lorsqu’on alimente une bobine et que l’on interrompt son alimentation, une surtension apparait à ses bornes.
La surtension se transforme en arc électrique au niveau des contacts et des parasites sont émis.
Lors de mes premiers tests, ces parasites plantaient le programme JMRI.
Pour remédier à cela il faut ajouter une diode (dite de roue libre) aux bornes des bobines.
A la coupure de l’alimentation, le courant inverse généré par la bobine peut se décharger dans la diode.
Pour une commande ON/OFF d’un solénoïde, une diode de redressement quelqonque fait l’affaire.
Il suffit que sa tension inverse soit plus grande que la tension d’alimentation et que son courant direct max soit plus grand que le courant dans la bobine.
Le tout avec un bon facteur de sécurité.
J’ai mis des 6A10 (6A, 1000V), ça coûte 1€ les 10… (sur Ebay)
Pour alimenter les bobines, j’utilise une alimentation de laptop 18V DC 4A.
Concernant l’alimentation du coeur des aiguillages, c’est l’inverseur PL13 PECO (monté sur chaque aiguillage) qui connecte l’une ou l’autre des bornes feeder DCC.

Pour connecter les feeders DCC soudés à chaque élément de voie aux fils du Bus DCC, j’ai utilisé des connecteurs rapides de ce type:

Pour finir, j’ai cablé les 5 détecteurs 4 voies aux 20 cantons:

les 20 signaux de détection sont connectés à l’arduino MEGA de la base station DCC++ via un circuit imprimé fait maison qui regroupe des connecteurs à vis.