Le chassis du réseau

chassis 3D

Il est construit en contreplaqué de 10 mm d’épaisseur.
C’est une construcion en caissons pour avoir une meilleure rigidité de l’ensemble.

La hauteur des flancs est de 15 cm.

2 planches extérieures de 1400 x 150 mm
2 planches extérieures de 800 x 150 mm
2 planches intérieures de 800 x 150 mm
1 planche intérieure 1380 x 150 mm

planche intérieure transversale
planche intérieure longitudinale

J’ai fait une série de trous de 32mm de diamètre avec une scie cloche pour prévoir le passage des fils électriques du cablage.

L’ensemble des planches est assemblé par collage à la colle à bois et vissage.

Les pieds ont une hauteur de 1m et une section de 45 x 45 mm.

Ils seront fixés plus tard, une fois la voie posée et le cablage effectué.

Une planche de contreplaqué de 5 mm d’épaisseur de 1400 x 820 mm est fixée par vis sur le chassis.

J’ai acheté une deuxième planche aux mêmes dimensions dans laquelle seront découpées les rampes du réseau.

chassis bois

Les choix technologiques

Une fois le traçé défini, il faut choisir la façon dont on va exploiter le réseau. Soit on opte pour une alimentation du réseau en analogique soit on choisit le DCC digital.
Sans hésitation, j’ai choisi le DCC quand j’ai découvert qu’on pouvait fabriquer une base station DCC++ avec un Arduino. Étant passionné d’électronique et d’informatique cela m’intéressait beaucoup de réaliser ce type d’alimentation. Il y a un site français incontournable pour l’arduino au service du modélisme ferroviaire : locoduino.

Un Arduino est une petite carte électronique qui comprend un microprocesseur capable de traiter plein de tâches diverses sur une multitude de composants électroniques. Il comprend des entrées/sorties auxquelles on connecte toute sorte de capteurs et d’actionneurs.

Arduino UNO

On peut commander des lumières led, détecter une présence dans une zone du réseau, actionner des servos moteurs, commander des animations sonores etc…
Un Arduino peut faire plein de choses utiles sur un réseau de trainminiature. L’avantage, c’est qu’il est très bon marché. Pour quelques euros on peut se procurer un Arduino sur eBay ou Aliexpress.

Il est donc possible de réaliser une commande DCC avec un Arduino pour une trentaine d’euros alors que les commandes DCC du commerce coûtent plutôt cher.
Les avantages du DCC par rapport à une commande analogique sont nombreux :
Possibilité de commander plusieurs locomotives indépendamment en même temps.
Possibilité de contrôle du réseau a partir d’un PC. Il existe des logiciels gratuits pour faire cela, comme JMRI ou RocRail.

Le contrôle du réseau par un PC présente pas mal d’avantages: A l’écran, d’un simple clic de souris on peut basculer un aiguillage. Plus besoin de TCO (Tableau de Contrôle Optique). On peut visualiser en temps réel un canton occupé par un convoi. On peut commander une locomotive à l’aide d’un smartphone. On peut programmer des itinéraires automatiques. etc…

Bref beaucoup d’atouts qui m’ont poussé à faire ce choix.
J’ai choisi d’utiliser le logiciel JMRI pour le contrôle de mon réseau. Ce logiciel open-source écrit en Java a beacoup de succès aux Etats-Unis. Il permet de programmer facilement les décodeurs DCC installés dans les locomotives avec DecoderPro. Le contrôle du réseau se fait depuis le panneau de contrôle PanelPro. Il reconnait nativement les centrales Arduino DCC++. RocRail est bien aussi, mais je préfere JMRI.

Le traçé du réseau

Il s’agit d’un petit réseau car je n’ai pas beaucoup de place à lui consacrer.
Les dimensions: 1m40 de long et 82cm de large.
C’est trop petit pour du HO. Le HOe (voie étroite de l’échelle HO) est un bon compromis entre le HO et le N.
J’ai choisi la voie étroite également pour sa connotation poétique.
La voie a un écartement de 9mm (comme le N) et permet des courbes serrées.

Je me suis pas mal documenter sur internet pour choisir le traçé que j’allais adopter.
Je me suis finalement inspiré du traçé initial d’un célèbre réseau américain, le « Gorre and Daphetid Railroad » de John Allen.

Original Track Plan

C’est un traçé valloné constitué à la base de 2 ovales imbriqués.

Boucles imbriquées

Pour dessiner mon traçé, j’ai utilisé le logiciel SCARM qui permet de planifier la modélisation.
Ce logiciel fonctionne avec Windows, il existe une version freeware gratuite et une version payante (40$).
J’ai utilisé la version freeware qui permet déja de faire pas mal de choses (limite de 100 éléments de voie).
Il permet notamment une vue en 3D du réseau.

Le plan du réseau sans la plaque tournante du dépôt.

Il y a une desserte de gare supérieure, un dépot avec sa plaque tournante et 2 dessertes annexes.

Vue 3D du réseau avec SCARM.

La modélisation permet de définir ses besoins pour la voie. J’ai imprimé le traçé à l’échelle 1/1 en plusieurs feuilles A4 assemblées avec du scotch. J’ai pu ainsi définir mes longueurs en voie flexible PECO. J’ai commandé 15 rails SL400 de 914mmm et 12 aiguillages.

Plan du réseau sans la plaque tournante du dépôt

J’ai passé ma commande chez Hattons directement en Angleterre car c’est moins cher qu’en France. J’ai commandé aussi des moteurs d’aiguillages à solénoïde (solenoid point motor) de marque PECO qui sont très économiques.

A noter qu’il existe un autre logiciel de saisie de traçé: XTrackCAD.
Je ne l’ai pas utilisé car je ne le connaissais pas, mais il a plusieurs avantages, il est gratuit (open-source) et disponible pour Windows Mac et Linux.
Il permet l’exportation du dessin des voies vers le logiciel JMRI grace au module XtrackCADReader.